Sécurité générale
À FAIRE
À NE PAS FAIRE
Sécurité des aliments et de l’eau
À FAIRE
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Sécurité avec les animaux
À FAIRE
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Sécurité environnementale
À FAIRE
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Si vous êtes malade
À FAIRE
À NE PAS FAIRE
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
L’un des éléments essentiels pour voyager en toute sécurité est de se protéger des piqûres d’insectes et de tiques. Les moustiques transmettent des maladies telles que le paludisme, la dengue, la fièvre jaune et le Zika, tandis que les tiques peuvent transmettre la maladie de Lyme, ainsi que l’encéphalite à tiques ou la fièvre africaine à tiques. Les phlébotomes (semblables à des moucherons) transmettent la leishmaniose, une maladie touchant la peau et les viscères, et les mouches tsé-tsé peuvent transmettre la maladie du sommeil en Afrique. Certaines de ces maladies disposent d’un vaccin ou d’un traitement préventif, mais pour la plupart d’entre elles, la seule protection efficace consiste à se protéger des piqûres. Les maladies transmises par les moustiques sont fréquentes dans la plupart des régions tropicales. Selon leur genre, les moustiques peuvent être actifs en journée (Aedes/Stegomyia) ou pendant la nuit (Anophèles). Ainsi, il est recommandé aux voyageurs de se protéger des piqûres de moustiques 24h/24h.
Voici les éléments clés à adopter pour se prémunir des piqûres :
La majorité des voyageurs appliquent une quantité de répulsif bien inférieure à la dose recommandée, ce qui en diminue l’efficacité. Les produits répulsifs doivent être appliqués régulièrement, surtout après la baignade ou dans des conditions chaudes et humides propices à la transpiration. Il convient d’appliquer le répulsif quinze minutes avant une crème solaire à indice de protection SPF 30 à 50 pour compenser la réduction de protection solaire causée par le DEET.
L’efficacité des répulsifs varie selon les différents vecteurs et ont tendance à être légèrement moins efficaces contre les tiques. Ainsi, il convient d’imprégner les vêtements d’insecticide et de porter ses chaussettes par-dessus le pantalon pour éviter que les tiques n’aient accès à la peau.
L’efficacité des répulsifs contre les mouches tsé-tsé et les phlébotomes n’est pas clairement prouvée, mais il reste hautement recommandé de les appliquer sur la peau, en combinaison avec des vêtements imprégnés d’insecticides.
Anti Brumm Classic (20 % Icaridine) | Anti Brumm Night (20 % Icaridine) |
Anti Brumm Forte (28 % DEET) | Nobite Extreme (30 % DEET et 20 % Icaridine) |
Anti Brumm Kids (20 % Icaridine) | KIK Activ (20 % DEET) |
Anti Brumm Naturel (31 % Citriodiol) | SENSOLAR ZeroBite (20 % Icaridine) |
Il existe de nombreuses maladies que l'on peut contracter pendant un séjour à l'étranger. La plupart sont bénignes mais il faut absolument exclure les maladies graves, potentiellement mortelles ou pouvant être transmises à l'entourage. La fièvre chez un voyageur de retour d'un pays tropical est une urgence médicale.
Consultez toujours un médecin
si vous vous sentez malade après un voyage ou présentez des symptômes tels que :
Si vous souffrez d'une maladie chronique, un contrôle chez votre médecin traitant au retour de voyage est recommandé.
Si vous avez consulté un médecin ou avez été hospitalisé durant votre voyage, notez avec précision les symptômes présentés, les mesures prises, les médicaments administrés. Rapportez si possible le dossier médical ou d'hospitalisation, les coordonnées du médecin consulté et les emballages des médicaments que vous avez reçus.
Des accès de paludisme peuvent se produire des mois voire des années après le retour. N'oubliez donc jamais d'informer votre médecin d'un séjour éventuel à l'étranger.
Les chiens et chats errants, les singes, les oiseaux et d'autres animaux domestiques et sauvages sont à éviter dans les pays en développement. Ils peuvent transmettre la rage et d'autres maladies potentiellement mortelles. Ne touchez jamais un animal malade ou mort. Si malgré tout vous vous faites mordre, griffer ou lécher sur une plaie, nettoyez en profondeur la lésion avec de l'eau et du savon et désinfectez. Consultez sans délai un médecin pour une éventuelle vaccination post-exposition.
Les animaux peuvent transmettre des maladies et ne sont pas des souvenirs. Si vous ramenez tout de même un animal de vos vacances, faites-le examiner par un vétérinaire pour d'éventuelles prises de sang ou vaccinations nécessaires. Il existe des règles d'importation-exportation les concernant que vous devez connaître.
Les accidents causés par des animaux venimeux sont rares et généralement évitables. Pour prévenir les morsures de serpent, portez de bonnes chaussures et des pantalons longs, posez bruyamment les pieds à terre et regardez où vous mettez les pieds et les mains. La nuit, utilisez systématiquement une lampe de poche. Les sérums anti-venin de serpent ne peuvent être injectés que par un médecin. On se protège des scorpions, araignées et myriapodes en évitant de déposer ses vêtements à même le sol et en secouant ses chaussures avant de les remettre.
Les personnes allergiques aux piqûres de guêpes ou d'abeilles doivent porter sur elles en permanence les médicaments appropriés prescrits par leur médecin.
L'Institut tropical suisse dispose d'informations détaillées sur les mesures de prévention et les premiers secours en cas d'accidents impliquant des animaux venimeux: www.sti.ch
(adresse: Socinstrasse 57, Case postale, 4002 Bâle; ou Tél +41 (0)61 284 81 11)
La prudence est particulièrement recommandée dans les pays à faible niveau d'hygiène. Les mains, l'eau ou les aliments souillés par des déjections sont la principale source de contamination. Suivez quelques règles d'hygiène personnelle et alimentaire
Il est préférable d'éviter cette "liste noire":
Le degré d’exposition aux rayons UV dépend du moment de la journée, de la saison, de la latitude et de l’altitude. L’exposition augmente avec la réflexion (surface de l’eau, sable, neige, glace) et reste présente malgré une couverture nuageuse. Dans les tropiques, l’exposition aux UV est généralement plus élevée en raison de la latitude.
Les coups de soleil sont particulièrement nocifs pour les enfants et les personnes à la peau sensible. En général, tout le monde est concerné, même les personnes à la peau mate (p.ex. lésions oculaires dues au soleil).
L’exposition répétée aux UVB et UVA endommage la peau, les yeux et le système immunitaire (p.ex. activation ou réactivation de l’herpès). À long terme, elle peut entraîner le vieillissement prématuré ou un cancer de la peau, et une cataracte.
Les effets à court terme les plus connus sont les coups de soleil, les insolations et les allergies au soleil.
Les lésions cutanées provoquées par le soleil peuvent être renforcées ou déclenchées par l’application de – ou le contact avec des - substances naturelles ou chimiques sur la peau (p.ex. huile de citron, certaines plantes), ou par la prise de médicaments, notamment certains antibiotiques (p.ex. la doxycycline).
Prévention
Traitement
En cas de fortes chaleur, le corps cherche à maintenir sa température interne dans des valeurs normales en se refroidissant. L’un de ces mécanismes de refroidissement est la transpiration.
Les facteurs empêchant le refroidissement sont
Tous ces facteurs favorisent une élévation de la température corporelle et un risque d’atteinte des organes vitaux, dont le cerveau. Le résultat est ce que l’on appelle un « coup de chaleur ». Ce problème de santé peut également se manifester progressivement. Il s’agit d’une urgence médicale qui, sans traitement, peut entraîner un choc et le décès.
Personnes à risque
Tout le monde, y compris les jeunes et les personnes en bonne santé, mais plus particulièrement :
Signes caractéristiques
Soif, bouche sèche, urine foncée, crampes musculaires, maux de tête, vertiges, nausées, somnolence, évanouissement, confusion, température corporelle > 40°C.
Prévention : Se rafraîchir et se réhydrater
Ne marchez pas pieds nus pour éviter blessures et infections. Vous devenez sinon une proie facile pour des animaux venimeux qui risquent de vous mordre ou de vous piquer.
Des chaussures fermées et des sandales de plage vous protégeront d'éventuels bouts de de verre, clous, et autres débris.
Des parasites du sol (puces chiques et divers parasites intestinaux) peuvent s'infiltrer à travers la peau au contact direct.
Pour votre bain de soleil, choisissez une chaise longue, une natte ou un linge de plage, et évitez le contact direct du sol.
Pour diminuer le risque d'une infection par le VIH, observez les règles suivantes :
Avec tout nouveau partenaire sexuel:
Emportez avec vous des préservatifs dans vos bagages (sur place on ne peut pas toujours en trouver et leur qualité est parfois douteuse). Ne renoncez pas à cette protection sous l'influence de l'alcool, par timidité ou parce que vous ne les avez pas sur vous!
Autres infections sexuellement transmissibles (IST)
Certaines infections sexuellement transmissibles (IST) peuvent se transmettre lors de relations orales ou par le partage d'objets érotiques. En cas d'apparition de symptômes (écoulement, brûlures en urinant, boutons/ulcère localement, douleurs lors des rapports sexuels), ou de risque d'infection (certaines IST sont asymptomatiques!), consultez rapidement un médecin! Des informations détaillées sur les maladies sexuellement transmissibles sont disponibles sur le site LINK.
Autres précautions à prendre:
Médicaments injectables: utilisez uniquement des seringues et des aiguilles stériles à usage unique.
Demandez toujours du matériel jetable non utilisé en cas de traitement médical ou de médecine naturelle (acupuncture), de tatouage ou de piercing.
N'utilisez pas de rasoirs ou de brosses à dents qui ne sont pas les vôtres.
Pour plus de renseignements
https://lovelife.ch
https://aids.ch
Il est important d'être informé sur le niveau de pollution de l'air en voyage, en particulier si vous souffrez d'une maladie cardiaque ou pulmonaire chronique (asthme, emphysème, maladies obstructives) ou voyagez avec des enfants. En cas de pollution très forte, même les adultes en bonne santé peuvent être affectés. La taille des villes, le climat, la saison, les vents, le moment de la journée jouent un rôle. Durant les journées de très haute pollution, restez à l'intérieur le plus possible et réduisez votre activité physique. N' oubliez pas de prendre votre traitement de base (asthmatiques : ayez votre broncho-dilatateur sur vous !). Consultez sans tarder en cas d'aggravation de votre état de santé ou d'apparition de nouveaux symptômes. Eventuellement, évitez certaines destinations durant les périodes critiques de l'année.
Principales causes de pollution de l'air
La pollution de l'air touche tous les pays, industrialisés et en développement. Une multitude de molécules produites par le trafic routier, la combustion (bois de chauffage, charbon), par l'industrie et par l'agriculture sont présentes dans l'air et peuvent être nocives pour la santé : les poussières fines, le monoxyde de carbone, l'ozone, le dioxyde d'azote, le dioxyde de soufre, des produits chimiques, des particules radioactives, des composés organiques volatiles (benzène, halogénés) et des métaux lourds.
Effets sur la santé
L'OMS estime que la pollution atmosphérique en milieu urbain est responsable de 2 millions de décès dans le monde par an. Le principal risque provient des poussières fines et de l'ozone. La pollution de l'air peut causer ou aggraver des maladies cardiovasculaires et respiratoires (asthme, bronchite aiguë ou chronique, bronchiolite, etc.), et peut mener à des cancers (exposition chronique). Les enfants y sont particulièrement sensibles. A part les poumons et le cœur, divers polluants peuvent aussi affecter le sang, le système nerveux et les reins.
Symptômes
Différentes personnes réagissent de façon variable à la pollution de l'air. Les plaintes fréquentes sont des brûlures aux yeux ou à la gorge, de la toux , une impression d'oppression thoracique, une difficulté à respirer, une respiration sifflante (crise d'asthme), des expectorations et une fatigue.
Influence de la météo et de l'horaire
De fortes fluctuations des concentrations de polluants dans l'air sont observées en fonction de conditions météorologiques (le vent les disperse et baisse leur taux) et du moment de la journée (pic de trafic routier). La formation d'ozone augmente avec le rayonnement solaire durant les étés très chauds sans vent (smog) et en hiver en cas de brouillard hivernal qui fait stagner l'air (la pollution s'accumule sous les nuages avec un phénomène d'inversion thermique).
Prévention : diminuer l'exposition
Mesures et taux limites de polluants
Différents pays mesurent différents polluants et n'utilisent pas tous les mêmes index. La concentration de particules en suspension très néfastes de type PM10 (de moins de 10 µm de diamètre) et PM 2,5 (de moins de 2,5 µm de diamètre) est un indicateur important de la pollution atmosphérique en milieu urbain en terme de santé.
Selon les lignes directrices de l'OMS (2005), les valeurs à ne pas dépasser sont :
Particules en suspension : PM2.5 : 25 µg/m3 moyenne sur 24 heures (et 10 µg/m3 moyenne annuelle)
PM10 : 50 µg/m3 moyenne sur 24 heures (et 20 µg/m3 moyenne annuelle)
Ozone (O3) : 100 µg/m3 moyenne sur 8 heures
Air Quality Index (AQI)
Taux de pollution selon les régions
AIRQUALITY NOW : Site Européen d'index de qualité de l'air
PREVAIR.org : prévisions et cartographies de qualité de l'air pour l'Europe et Monde
AIRNow : l'index de qualité de l'air aux USA et dans le monde
Pour plus d'informations
Organisation Mondiale de la Santé: "Santé et qualité de l'air"
La plongée sous-marine offre à la fois un défi sportif et un contact étroit avec la nature, mais elle exige une attitude responsable et un véritable esprit d' équipe. Une bonne formation est indispensable pour acquérir des aptitudes suffisantes. La majorité des accidents de plongée sont dus à un comportement inadéquat du plongeur. Le respect des règles de sécurité et une appréciation correcte de ses propres limites diminuent les risques de ce sport qui peut être pratiqué comme loisir par un large public.
Avant de partir
Une bonne forme physique est indispensable.
Les maladies et les restrictions physiques, même si elles ne causent pas de problème en temps normal, peuvent avoir des conséquences dangereuses sous l' eau. Vérifiez avec votre médecin que votre état de santé et votre prise de médicaments habituels ou occasionnels soient compatibles avec la plongée.
Contre-indications à la plongée sous-marine :
Médicaments et plongée
Les médicaments pour prévenir le paludisme sont compatibles avec la plongée pour autant que le médicament utilisé ne vous cause pas d' effets indésirables (vertiges, angoisses, nausées, etc.).
Les calmants, les somnifères et les antalgiques puissants ne sont pas compatibles avec la plongée sous-marine, ainsi que les médicaments induisant des vertiges ou une diminution de la vigilance
Certificat médical d'aptitude à la plongée
Les centres de plongée exigent un certificat d'aptitude à la plongée qui peut être établi par votre médecin avant votre départ. Un examen médical approfondi (respiratoire, cardio-vasculaire, ophtalmique, oto-rhino-laryngologique) est nécessaire.
Informez-vous: sur les possibilités d'évacuation, le centre le plus proche disposant d'un caisson hyperbare, la possibilité d'oxygénothérapie sur le lieu de la plongée (en cas d'incident de plongée).
Formation de plongée
Des plongées d' entraînement surveillées sont indispensables pour le débutant. Si vous reprenez la plongée après une pause prolongée, prenez également un cours avec un moniteur de plongée expérimenté pour vous familiariser avec les conditions locales (marées, courants, flore et faune spécifiques, etc.) et vous adapter dans de bonnes conditions, sans stress, aux particularités de l' environnement sous-marin. Adressez-vous à une école disposant d'un matériel en bon état et dont les moniteurs sont au bénéfice de brevets reconnus de manière internationale.
Pendant la plongée
Evitez l' hypothermie : L'eau étant un excellent conducteur thermique, vous pouvez vous refroidir rapidement même dans l'eau chaude. Une combinaison de plongée aide à isoler du froid et offre une certaine protection contre les plantes toxiques, les animaux et les récifs coupants (coraux, etc.).
Compensez la pression sous l'eau
La pression augmente continuellement en fonction de la profondeur (1 bar par 10 mètres). Déjà à 10 mètres de profondeur, la pression de l'eau est environ le double de celle à la surface. Cependant, vous ne ressentez pas directement cette augmentation parce que les tissus du corps ne sont pas compressibles. Mais les différences de pression agissent sur les cavités du corps qui contiennent de l' air comme les poumons, les sinus, l'oreille et le tube digestif. Une "égalisation" permanente de la pression dans ces organes est donc indispensable pendant la descente et la montée. Un défaut d'équilibrage peut provoquer un barotraumatisme (lésions dus à la surpression). En particulier, à la descente, veillez à effectuer des manœuvres d'égalisation de la pression dans les oreilles (pour éviter une surpression au niveau du tympan qui risque de se perforer). A la remontée, ne bloquez pas votre respiration (risque d'une dilatation des voies aériennes et des poumons et leur possible déchirure).
Remontez de façon contrôlée
Vous devez absolument respecter les paliers de décompression en fonction de la durée et de la profondeur de la plongée (indiquées dans les tables de plongée ou par votre ordinateur de plongée) pour permettre aux gaz dissous dans le corps d'être éliminés. Une remontée trop rapide peut induire un accident de décompression, causé par la formation de bulles d'azote dans le corps (surtout au niveau de la peau, des articulations, de la moelle épinière, de l'oreille interne).
En cas de problème sous l'eau
Essayez de garder votre calme et de ne pas paniquer et remonter trop vite à la surface. Demandez de l'aide du plongeur qui vous accompagne et suivez les conseils des moniteurs de plongée qui connaissent le mieux les conditions locales.
Risques liés à la profondeur : L'azote provoque un effet narcotique lorsqu'il est respiré en profondeur (l'ivresse des profondeurs) qui peut engendrer un comportement irresponsable voire dangereux. Le risque augmente nettement à des profondeurs de plus de 30 mètres.
Règles de sécurité
En cas de maladie
En cas de doute sur votre état de santé ou lors de problèmes consécutifs à une plongée, consultez un médecin sur place. Des douleurs aux oreilles peuvent signaler un barotraumatisme ou une otite moyenne qui nécessitent un traitement et imposent un arrêt des plongées.
Otite externe ("swimmer's ear")
Sous l'effet de la chaleur, de la transpiration, et de la persistance d'eau dans le conduit de l'oreille, la surface de la peau peut devenir poreuse et permettre aux bactéries de pénétrer dans des couches plus profondes et de provoquer une infection locale. Des gouttes anti-inflammatoires ou un antibiotique peuvent être indiqués. Par mesure de prévention, évitez d'utiliser des cotons-tiges dans les oreilles (risque de lésions) et rincez les oreilles avec de l'eau douce après chaque plongée. Si vous souffrez régulièrement de ce problème, vous pouvez prendre un traitement préventif d' eau vinaigrée. Remplissez un flacon compte-gouttes (disponible en pharmacie) à parts égales d' eau du robinet et de vinaigre de pomme (pas de vinaigre de vin ou aux herbes!). Chaque soir, dès une semaine avant le départ et pendant la durée de vos vacances de plongée, instillez trois gouttes de ce liquide dans le conduit auditif de chaque oreille.
Quand suspecter un incident de plongée
Toute modification d'état ou de comportement survenant dans les 24 heures qui suivent une plongée doit, jusqu'à preuve du contraire, être considérée comme un incident de plongée. Les symptômes principaux sont:
Premiers soins : Réanimation cardio-respiratoire si nécessaire. Respiration d'oxygène pur 100 %. Transfert d'urgence à un centre hyperbare pour une recompression.
Avant le retour en avion
En avion, la pression de la cabine est réglée à une altitude de 2000 à 2500 mètres. On a donc une sous-pression relative par rapport à celle qui règne au niveau de la mer. A la suite d'une plongée, presque tous les tissus du corps sont encore chargés de gaz. La nouvelle décompression en avion peut alors entraîner une maladie de décompression. Respectez strictement les conseils suivants:
36 heures avant l'avion : pas de plongées répétitives ou en grande profondeur
24 heures avant l'avion : ne plongez plus!
Pour plus d'informations: organisations de plongée
Professional Association of Diving Instructors (PADI): http://www.padi.com
Confédération Mondiale des Activités Subquatiques (CMAS) ): http://www.cmas.ch
National Association of Underwater Instructors (NAWI): http://www.naui.com
DAN (DIVERS ALERT NETWORK): http://www.daneurope.org
Numéros d'urgence en cas d'accident de plongée:
Centrales d'alarme DAN internationales (SEULEMENT en cas d'urgence)
Région (DAN) Institution Téléphone
DAN America Duke University Medical Center, NC, USA +1 919 684 4326 +1 919 684 8111
DAN Latin America DAN Latin America Hotline (Spanish and Portuguese) +1-919-684-9111
Travel Assist (US) US (May be called collect) +1-919-684-3483
DAN South-East Asia-Pacific DES Australia, Royal Adelaide Hospital +61 (8) 8212 9242
DAN South-East Asia-Pacific DES New Zealand +64 (9) 445 8454
DAN South-East Asia-Pacific Singapore Naval Medicine & Hyperbaric Center +65 750 55 46
DAN South-East Asia-Pacific DAN SEAP Philippines +02 815 99 11
DAN Europe DAN Europe 24 hour hotline +39 039 605 7858
DAN Japan Tokyo University Medical Center +81 3 381 249 99
DAN Southern Africa Southern Africa 24 hour hotline +27 11 254 1112
La baignade et les sports nautiques sont des activités favorites en vacances qui peuvent comporter certains risques. Les dangers principaux sont les accidents (collisions de bateaux, etc.), l'hypothermie et la noyade. Renseignez-vous sur les conditions locales (température de l'eau, courants et marées, animaux venimeux, prévisions météorologiques). La déperdition de chaleur est beaucoup plus rapide dans l'eau que dans l'air et même un bon nageur peut rapidement se trouver en difficulté dans l'eau froide. Gardez une vigilance extrême aux abords de l'eau avec les enfants, tout particulièrement avec les moins de 5 ans qui sont le plus à risque de noyade. Lors de navigation, portez toujours un gilet de sauvetage.
En cas de difficulté dans l'eau
Si vous tombez dans de l'eau froide : Concentrez-vous pour rejoindre au plus vite une embarcation ou le rivage. Gardez vos habits qui retiendront un peu de chaleur mais enlevez les chaussures et les objets lourds (poches). Il est important de garder votre calme. En cas de secours par un autre nageur, ne vous agrippez pas à lui sans quoi vous risquez de vous noyer tous les deux. Tournez-vous sur le dos et suivez les instructions de votre secouriste.
Attirez l'attention par un signal de détresse : levez un seul bras et faites de grands mouvements de gauche à droite. Ne vous épuisez pas à crier et gesticuler dans tous les sens.
Pour secourir quelqu'un: ne vous jeter jamais à l'eau s'il y a une autre alternative. Il vaut mieux prendre une embarcation ou lancer une bouée/ corde pour secourir quelqu'un. Si vous devez partir à la nage, prenez une bouée, une corde, un linge ou un habit que vous pourrez tendre à la personne en difficulté.
Crampes : arrêtez de nager et tournez-vous sur le dos pour flotter et reposer le membre atteint. Crampe dans le mollet ou la cuisse, allongez la jambe (en tirant le pied vers vous) et massez le muscle endolori. Les crampes surviennent plus souvent en eau froide ou en cas d'efforts intenses ou prolongés. Elles sont un signal d'alarme à ne pas négliger.
Premiers secours en cas de noyade
Tentez toujours de réanimer un noyé. Le froid souvent associé à la noyade protège le cœur et le cerveau et le noyé a de bonnes chances de survie. Envoyez un témoin alerter les secours professionnels le plus vite possible. Un cours de "premiers secours" pour apprendre les gestes d'une réanimation cardio-pulmonaire peut être très utile, particulièrement avant un long voyage ou de navigation en mer.
La pratique d'un sport engendre parfois des traumatismes telles que chutes, entorses, fractures, etc. Les facteurs favorisants sont la fatigue, un manque d'entraînement, un équipement inadéquat et des conditions mauvaises du terrain (sentiers glissants, glace, chaleur). En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter un médecin pour des soins et d'éventuels examens complémentaires (radiographie pour exclure une fracture, etc.) Voici quelques recommandations générales.
Prévention
Entorse, élongation ligamentaire ou musculaire: que faire ?
Signes de gravité : bruit ou sensation de " craquement ", malaise au moment de l'accident (particulièrement vomissement), formation rapide d'une enflure ou d'un bleu.
Si vous êtes hémophile ou prenez des médicaments anticoagulants ou de l'Aspirine®, consultez rapidement pour exclure un saignement qui n'est pas toujours visible tout de suite.
Fractures de fatigue
Lors de longues marches des fractures appelées " de fatigue " peuvent survenir suite à la répétition de petits chocs sur les talons ou les os du pied (plus rarement, au niveau des jambes). Il faut y penser en cas de douleurs à la marche. Ces fractures ne nécessitent généralement pas un plâtre mais la mise au repos pour 2 à 6 semaines selon l'évolution. Pour les prévenir : entraînez-vous progressivement à la marche, portez des chaussures avec de bonnes semelles, et évitez de porter un sac à dos trop lourd.
Plaies, coupures
Ampoules
Les ampoules résultent de frottements à répétition (mains au tennis, pieds à la marche) et peuvent généralement être évitées par un matériel adapté :
Si la peau est intacte, ne l'enlevez pas ! C'est une barrière naturelle contre les infections. Pour plus de confort vous pouvez prendre une aiguille stérile et percer la cloque pour la vider puis mettez un pansement stérile. Si la cloque est déjà déchirée, vous pouvez enlever le lambeau de peau à l'aide de petits ciseaux puis désinfectez soigneusement. Un pansement-gel colloïde procure plus de confort.
Malgré toutes les précautions, vaccinations et médicaments, il est impossible d'éviter tout accident ou maladie. En cas de problème de santé, cherchez de l'aide localement auprès d'un médecin ou d'un hôpital. Le cas échéant, votre médecin poursuivra le traitement à votre retour. Si les ressources locales sont insuffisantes, appelez de l'aide en Suisse.
En cas de maladie aiguë et plus particulièrement si vous suspectez une maladie tropicale (diarrhées, paludisme, infection de la peau, etc..), vous pouvez vous adresser à une Clinique de Médecine des Voyages. Après un accident, une maladie aiguë ou la détérioration brusque d'une pathologie déjà existante, lorsqu'aucun traitement satisfaisant n'est disponible sur place, vous pouvez appeler de l'aide en Suisse (par ex. auprès de la garde aérienne suisse de sauvetage REGA).
Les numéros de téléphone d'alarme sont les suivants:
Suisse : 14 14
Etranger : ++ 41 333 333 333
Téléfax: 0041 1 654 35 90
Sites web: http://www.rega.ch
E-mail: ops@rega.ch
Certaines caisses-maladie privilégient d'autres organisations de secours, qu'il convient de contacter directement. Selon vos indications, le chef des opérations et les médecins prendront les mesures nécessaires pour organiser le transport, le moment idéal et le genre de rapatriement.
Types de prestations des organismes de sauvetage:
· Organiser le rapatriement jusqu'à l'hôpital de destination du patient en Suisse
· Organiser le transport et l'hospitalisation à l'étranger dans la clinique spécialisée la plus proche
· Aide en cas de problèmes linguistiques et contact avec le médecin à l'étranger
· Conseil lors de problèmes avec des médicaments et indications de préparations de remplacement
Dans les situations extrêmement instables, il existe des avions sanitaires équipés du matériel de réanimation nécessaire. Lorsque l'état du patient le permet, le transport peut avoir lieu à bord d'un avion de ligne, accompagné d'une équipe médicale.
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